Communiqué concernant la protection des sources d’eau potable du territoire
Publié le 15 novembre 2024PONT-ROUGE, le 15 novembre 2024 – La Ville de Pont-Rouge est responsable d’alimenter sa population en eau potable et de s’assurer que celle-ci est de qualité et répond aux normes environnementales et de santé publique. C’est pour cette raison que la Ville a investi 5 M$ dans sa principale source, le puits Paquet, pour moderniser les équipements qui étaient en fin de vie utile afin d’en assurer la pérennité.
À la suite de la publication d’un article de Radio-Canada, la Ville désire apporter de plus amples informations sur le sujet. Rappelons que la qualité de l’eau du puits Paquet est tributaire des pratiques agricoles réalisées à proximité. C’est pourquoi des zones de protection sont définies par des spécialistes afin de s’assurer qu’aucune activité ne contamine les sources d’eau potable. Ces zones doivent être révisées périodiquement, notamment lorsque des interventions sont effectuées dans les infrastructures de captation comme ce fut le cas pour le puits Paquet en 2023.
Toutefois, le resserrement des normes provinciales qui visent les trois agriculteurs cités dans l’article n’est pas relié à la modification des zones, mais bien à l’atteinte d’un taux maximal de nitrites prescrit par le MELCCFP présent dans l’eau. Une fois cette concentration atteinte, le MELCCFP a exigé aux agriculteurs concernés l’ajustement ou la modification de leurs pratiques pour assurer la protection de la source d’eau potable.
La Ville de Pont-Rouge somme les agriculteurs de son territoire à respecter les règles établies par le MELCCFP. « Nous jugeons que les producteurs agricoles ont une responsabilité sociale face à la protection des sources d’eau potable pour les générations futures. Tout ce qui est nécessaire doit être mis en place pour s’assurer que la nappe phréatique de nos sources d’eau potable n’est pas polluée ou à risque de l’être », affirme le maire de Pont-Rouge, Mario Dupont.
Tel qu’on peut le lire dans l’article, il est également vrai qu’aucune modification vis-à-vis la quantité d’eau pouvant être pompée, autorisée par le MELCCFP, n’a été apportée, et ce depuis la construction du puits Paquet en 1990.